Les Alligators |
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Bonghjornu Pascal Periz (bonjour Pascal Periz),
Benvinutu ! à Mitchell-City, Cumu
sì ? In forma ? La forme
est bonne et je souhaite aux personnes qui viennent visiter le site "Pace et Salute"*,
comme ont dit en Corse.*Paix et salut. As-tu joué dans
d’autres groupes avant les Alligators ? Non,
avant les Alligators, je jouais avec mon frère, Marc (lui aussi
devenu guitariste des Alligators).
Comment se sont
formés les Alligators ? Les Alligators se sont formés avant mon arrivée vers 1976 dans le groupe il y avait Alain Chennevière, son frère Bertrand (guitare solo), Squale (guitare et par la suite batterie), Momo (Batterie). En 1978
mon frère Marc
est rentré dans le groupe et l’année suivante, donc en 1979 je suis arrivé. Comment as-tu vécu
la période Rockabilly Big Beat Records ? Mon père était Espagnol, ma mère Italienne et tant que je n’avais pas eu mon BAC les sorties étaient interdites, donc je n’ai pas connu les boums etc... Quant je suis rentré dans le groupe des Alligators, j’avais 18 ans, j’ai joué du Rock’n’Roll (rires), pour moi c’était une immense fête… Je me suis fait plaisir pendant 3 ans avec tout le côté positif du Rock’n’Roll !!!!!
Le meilleur
souvenir de cette période ? Tout
d’abord le premier Olympia
avec Big Beat Records… a été
pour moi le plus grand souvenir de cette période… Peux
tu
nous raconter « une » ou « des » anecdotes avec les tournées Big Beat Records (avec les Teenkats,
Jeannot Cirillo, P.Verbeke…) ? Une parmi d’autres... Nous avons fait une tournée Big Beat Records en 1982 avec Patrick Verbeke, Victor Leed, Crazy Cavan, Sonny Fisher… tout ce beau monde dans le bus… Il faisait très chaud ! Le bus a fait un arrêt pour le ravitaillement, nous avions à manger entre autre du Camembert, Patrick Verbeke était placé tout près de moi et il sautait sans arrêt sur son siège et j’ai trouvé le moyen de lui glisser un morceau de Camembert sur son siège… encouragé par Jacky Chalard il continuait à sautiller !!! Puis, il
s’est rendu compte de la mauvaise plaisanterie et il était persuadé que c’était
Victor Leed le responsable, la chose à
failli mal tourner et quand je lui ai avoué que j’étais le seul coupable
Patrick m’a fait la gueule pendant 5 ans !!!!!!! (Rires)
Ecoutes tu toujours
du Rock ‘n’ Roll, Rockabilly ? En faite, je n’écoute pas beaucoup de disque, hormis avec
mon frère Marc lorsque je passe le voir à Caen... Musicalement
quelles sont tes Idoles ? Gene
Vincent, Eddie Cochran, The Everly Brothers, Creedences Clearwater, Paul Mc Cartney
puis des guitaristes Chet Atkins, Jerry Reed… et
divers chanteurs francais Aznavour, Polnareff...
Comment c’est passé
ta rencontre avec Eddy Mitchell ? Nous étions à Caen et Jacky Chalard notre producteur nous a appelés pour nous informer; « demain vous venez passer une audition à l’Olympia, Eddy Mitchell cherche un groupe qui chante les titres des Chaussettes Noires pour sa première partie ». Donc le lendemain nous arrivons à l’Olympia, deux personnes nous attendaient dans la salle Jacky Chalard et Eddy Mitchell. Eddy et Jacky étaient assis tous les deux au milieu de la salle les pieds chaussés de bottes sur les fauteuils, nous avons joué deux titres des Chaussettes Noires et du Eddie Cochran avec notre âme, quelques minutes après Eddy nous à dit; « arrêtez c’est bon ! », un instant nous avons pensé que c’était foutu, finalement Eddy nous à dit;« Je vous paye un coup, c’est bon je vous embauche ! ». Nous
sommes restés un mois en première partie avec Eddy Mitchell à l’Olympia !!!!
Quel souvenir
gardes-tu de la première partie de l’Olympia avec Eddy Mitchell en
1980 ? Que des bons souvenirs, Eddy était accompagné par des musiciens que je vénérais; Mauro Serri, Pierre Fanen, Christophe Deschamps, Jean-Yves d'Angelo, Jean-Jacques Milteau, Luc Bertin… enfin que des bons ! Il y avait Richard Gotainer qui faisait la première partie et nous, nous passions sur scène dans un intervalle pendant que les musiciens d’Eddy se préparaient. Je me souviens que Pierre Fanen venait accorder ma guitare, c’étaient des Papas pour nous !!! Pour anecdote au départ la production ne voulait pas nous laisser jouer sur la sono de la salle de l’Olympia, nous devions jouer simplement avec nos amplis… Mais heureusement pour nous, tout est rentré dans l’ordre !
Puis, c’est la
rencontre avec Ahmed Mouici qui chantait lui aussi
du Rockabilly sous le nom de Gene Everett. Ahmed alias Gene Everett chantait à la même époque que les Alligators, il était accompagné par Jezebel Rock et jouait vers Chambéry. Nous
nous sommes rencontrés une fois en concert, mais à cette période je l’ai vu
très peu…
En 1992
Pow Wow enregistre l’album « Regagner les plaines
», avec le titre « Le Chat ». Il y avait des groupes comme Indigo, mais ils étaient dans des styles plutôt Jazz, Bossa et pas vraiment ouverts à tout public. Alain Chennevière a voulu faire un groupe vocal à capella sans instrument, plus ouvert dans la tradition du Golden Gate Quartet, mais au départ c’était vraiment pour ce faire plaisir… et puis le public a aimé. Et nous avons même chanté avec le Golden Gate Quartet !!!
Ton album solo «
Une autre vie » contient de très bonne composition avec des titres qui
sonnent, bossa voir Jazzy, pourquoi avoir choisi cette tendance
musicale ? J’ai eu
des influences; Rock’n’Roll, Jazzy, de différents
Guitaristes et j’aime beaucoup la chanson Française et la langue Française,
mon père était instituteur un Espagnol qui aimait le français et il ma donné cet amour… C’est une
Langue qui nous permet de transmettre et exprimer beaucoup chose en musique
et cet album me tenait à Cœur.
Pourquoi as-tu décidé
de vivre cette aventure solitaire ? Avec
les Pow Wow nous faisons un Break, pour moi c’est
une sorte de challenge, tu as des rêves dans la vie et quand tu les réalises,
il faut passer à autre chose… tout simplement. Alain Chennevière vient de monter un groupe Rockabilly « Rockspell »… toi aussi, as-tu l’intention un jour de
rejouer du Rock’n’Roll ? Avec
plaisir, bien sûr ! J’ai commencé avec, je me suis éclaté en jouant du Rock’n’Roll, donc je finirais avec… Un prochain album Pow Wow est-il encore possible ? Bien sur que c’est possible ! On se reverra dans quelques
temps, nous ne sommes pas attachés. Pascal, je te
laisse le dernier mot pour passer un message au visiteur de
Mitchell-City :
Je
dirais simplement « L’espoir est comme le ciel des nuits, il n’est pas
coin si sombre où l’œil qui s’obstine ne finisse par découvrir une
étoile ».
Merci
Pascal pour tes réponses, Pascal pour Mitchell-City (Questions posées le 09/02/2008)
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