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Big Beat Records |
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Il
apparait dans le film « La Totale »,
sur la pochette du
disque « Mitchell »,
dans le clip « La peau
d’une autre »...
... Mais avant tout, il
est Monsieur «Big Beat Records»
Tu as joué avec
divers groupes peux-tu nous résumer ton parcours en tant que musicien ? J'ai commencé dans les années 60’ à l’école dans le quartier des Halles à Paris ont chantaient les morceaux de Marino Marini dans la cour de la récrée avec mes potes qui étaient d’origine Rital comme moi du coté de ma Mère qui est Napolitaine, jusqu’au jour ou un pote m’a fait écouter le disque des Chaussettes Noires qu’il venait d’acheter, après l’avoir écouté, j’ai couru chez le disquaire la Guilde du disque rue de Rivoli à Paris et je suis ressorti avec 2 x 45 tours sous les bras, les Chaussettes et le premier 45 tours d’un jeune mec qui s’appelait Johnny Hallyday. A partir
de ce moment ma vie a changé, mon père m’a offert une guitare sèche et nous
avons monté un groupe pour la fête de l’école avec un mec un peu plus âgé que
nous, il était au chant il s’appelait Gérard
Lacout et enregistrera plus tard
chez Pathé Marconi
sous le nom de Gérard
Brent. Avec
« Dynastie Crisis », tu étais en première
partie des concerts d’Eddy Mitchell, quel souvenir gardes-tu de ce
moment ? Honnêtement pas grand chose à cette époque je ne connaissais pas encore personnellement Eddy et le hasard de la programmation ont fait que nous passions dans le même programme des « Musicorama Europe 1 » que lui, nous en première partie et lui en vedette, ce qui fait que ce jour-là, nous nous sommes même pas croisés. Puis arrive ta
rencontre avec Vince Taylor, quel souvenir gardes-tu ? Lorsque Jean Charles Smain son manager de l’époque nous a sollicité avec Patrick Verbeke afin d’accompagner Vince Taylor, cela ne devait être qu’un dépannage et en faite nous l’avons presque accompagné jusqu’à la fin. Nous avons vécu le pire et le meilleur suivant l’état du moment, par exemple, il pouvait dans un petit club de province de 100 personnes faire un concert exceptionnel devant quelques spectateurs et faire n’importe quoi devant une salle de l’Olympia bourré à bloque. C’était le Vince de cette
époque mais rien que pour vivre les moments positifs cela en valait la peine. Il me semble que tu
as travaillé aussi avec Patrick Topaloff et Michel Leeb, peux-tu nous en dire plus ? Lorsque tu es musicien professionnel en France même si tu es catalogué Rock’n’ Roll il te faut parfois pour subsister accompagner des chanteurs dit « de variété » ce qui a été le cas pour eux, mais il y en a eu d’autres, C. Jérome, Pierre Vassiliu…
Fin des années 70’
arrive la période Big Beat records tu deviens
producteur c’est la rencontre avec des groupes comme Jezebel
Rock, les Alligators, les TeenKats… comment as-tu
vécu le « comeback » du Rockabilly ? Alain Mallaret directeur de la revue Big Beat Magasine ayant lu dans une interview que j’étais un passionné de Rock’n’ Roll me contacte pour donner un coup de main a deux groupes, dont il m’envoie les maquettes, il s’agissait des Alligators de Caen et de Jezebel Rock de Toulouse. Devant le scepticisme des
gens du monde du disque de cette époque-là, à l’écoute de leur maquette j’ai
dû me résoudre à relever les manches moi-même, histoire de ne pas avorter
leur vocation de carrière musicale. As-tu l’intention
de rééditer en CD des vinyles de Big Beat Records
comme Victor Leed, Sonny Fisher, Eddie Cochran… ? Ces CD sont prévus en réédition mais pour le
moment priorité aux DVD.
Tu as récemment
sortie chez Big Beat Records divers DvD avec entre autre : Crazy
Cavan, puis l’excellent concert de Linda Gail Lewis.
Sur les prochaines sorties qui seront plutôt
axées sur les DVD musicaux.
La vente de tes produits se fait par internet sur le site de Big Beat Records ? On vend sur notre site www.bigbeatrecords.tm.fr , mais ont peut trouver nos
produits chez certains disquaires spécialisés dans le Rock’n’Roll,
aussi sur certains concerts ou foires aux disques tels que le CIDISC mais on peut
aussi commander chez Virgin
ou à la Fnac.
Tu apparais avec
Eddy Mitchell sur divers supports : en coproduction sur l’album du
groupe rockabilly « Breathless
», dans le film « La Totale », sur la pochette du disque « Mitchell »,
et dans le clip « La peau d’une autre »… dans le travail comment définis-tu
Eddy ? C’est un professionnel accompli dont l’immense talent n’est plus à prouver, un mec réglo, fidèle en amitié ce qui est plutôt rare dans ce métier, de plus il a été le chanteur du plus grand groupe de Rock’n’Roll de l’histoire de la musique en France « Les Chaussettes Noires », une encyclopédie vivante de l’histoire du cinéma et particulièrement des Westerns, difficile de trouver une faille chez lui. Le fait qu’il soit surnommé « Mr Eddy » aujourd’hui n’est pas anodin. Respect !!!!! Donc, comme je te « l’Eddy » précédemment, professionnel et décontracté.
Maintenant
lorsque tu joues sur scène avec Jean Jacques Cirillo,
Patrick Verbeke et Thierry Le Coz
ressens tu toujours la même émotion ? Forcément
car nous en avons de moins en moins l’occasion compte tenue de la distance
géographique qui nous sépare, aujourd’hui chacun vivant sa vie sous des cieux
différents. Au jour,
d’aujourd’hui, quel est ton meilleur souvenir dans ce milieu musical ? Deux
tournées au Japon avec Michel Polnareff en 1972 là-bas par moment, nous avons
vécu des trucs de folies avec le public, par moment on aurait pu se prendre
pour Les Beatles où Les Rollings Stones. Es-tu toujours à la
recherche de nouveau talent dans le domaine du Rockabilly ou de la
Country ? Pas vraiment, cela dépend des rencontres musicales et des hasards de la vie, si je vois que l’on peut développer un projet avec un artiste et que nous avons la même optique pour le réaliser alors pourquoi pas. Le tout est une histoire
de Feeling, le marché du disque et du Rock’n’Roll
est trop restreint aujourd’hui pour voir les choses autrement. Quels sont tes prochains
projets ? Des
concerts avec Linda Gail Lewis la sœur de Jerry Lee qui commenceront le 6
Décembre à Monte-Carlo… et la sortie d’archives Big
Beat en DVD. Jacky, maintenant
je te laisse le dernier mot pour les visiteurs de Mitchell-City : S’ils n’en restent que quelques-uns, vous serez de ceux-là !
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